Aline victime d'inceste

Les Voix De l'Enfant - Parle, Hugo, Parle
Vidéo envoyée par mathieujohann

Né d'un pari entre La Voix De l'Enfant et le chanteur Mathieu Johann (découvert à la Star Ac' 4 par le public), ce premier single enregistré au profit de l'association va enfin voir le jour. Vingt-sept artistes ont répondu à l'appel de Mathieu et se sont mobilisés pour chanter l'enfance bafouée et violée. Écrite par Marie-Florence Gros, composée par Nicolas Auvray et Mathieu Johann, cette chanson raconte le calvaire d'un petit Hugo, victime innocente d'un prédateur fou. Enregistrée aux Studios Davout à Paris, sous la houlette de Michel Coeuriot (Souchon, Voulzy...), cette presque trentaine d'artistes s'est prêtée au "jeu" et a donné de la voix pour la bonne cause. Plus gros projet caritatif après "Les enfoirés", Les Voix De l'Enfant ont aujourd'hui besoin de votre soutien. Réalisation du clip : Yanke Prod - http://www.yankeprod.com/

briser la loi du silence:
Agir, c'est commencer par briser la loi du silence.
Parler d'inceste, c'est se heurter à de fortes résistances et pressions:

C'est douloureux et dérangeant, même pour les adultes, de questionner l'institution familiale. Ainsi, l'injonction au silence va bien au-delà de la victime d'inceste et de sa famille.

Pourtant, 80% des abus sexuels sur enfants sont commis dans la famille par quelqu'un de la famille! Il va falloir le reconnaître!

Pour que se brise la loi du silence, il y a une véritable nécessité:
- D'oser voir
- D'oser reconnaître
- Et d'oser parler encore et toujours

Car la communication et la parole sont essentielles autant pour prévenir que pour intervenir.

Pour favoriser la prise de conscience et la paroles, pour aider au mieux les victimes d'inceste, parce que c'est aux adultes de protéger les enfants

SOS INCESTE POUR REVIVRE propose des séances d'information innovantes destinées aux ADULTES.

Si tout le monde bouge, ça bougera!
Campagne française contre la maltraitance sous toutes ses formes.

Droit de la victime:
Pour soutenir les victimes dans l'épreuve judiciaire, il a progressivement été mis en place des outils:

-L'expertise dite de "crédibilité" menée par un(e) spécialiste. Cette expertise de crédibilité apporte un contre poids nécessaire aux accusations de "fausses allégations" dont sont accusées les victimes puisque dans 95% des cas, l'abuseur nie.

Pour les mineurs:
- L'enregistrement sonore ou audiovisuel de la première audition pour éviter les répétitions et les confrontations à l'abuseur.
- L'assistance lors des auditions par un(e) psychologue, ou un(e) médecin, ou un(e) membre de la famille.
- Nomination d'un administrateur ad hoc en cas de conflit d'intérêt entre le mineur et les détenteurs de l'autorité parentale.

administrateur ad hoc: Le juge peut nommer une personne digne de confiance pour défendre les intérêts du jeune en cas de conflit. Ainsi, il représente l'enfant maltraité. L'enfant aura donc le statut d'un simple témoin. L'intérêt pour le jeune, n'est pas de déclencher les poursuites (rôle du parquet) mais de se constituer partie civile et donc d'avoir accès au dossier et d'avoir un avocat. Il n'y a pas de possibilité d'appel en cas de refus de nomination d'un administrateur ad hoc. Y. Favier in "la protection et les droits de l'enfant maltraité" Sauvegarde de l'enfance du finistère, sept. 1995.

Les difficulté que pose la loi:
- Les délais d'enquête laissent certains enfants pendant plusieurs mois en danger dans leur famille.
- La victimes doit fournir des preuves è charges suffisantes pour entamer une procédure pénale: comment prouver des attouchements, une fellation? C'est d'autant plus difficile lorsque la victimes n'ose parler que plusieurs années après les faits. Les preuves matérielles n'existent plus. Seuls des témoignages peuvent appuyer en tant que "charges" le dossier de la victimes. Or, après avoir dévoilé les faits, la victimes se retrouve souvent seule et rejetée.

Ainsi, souvent, notre système judiciaire profite à l'abuseur et isole la victime, la replongeant dans une effroyable confusion... Et s'il est mineur, l'enfant qui n'a pas pu prouver ses dires devra continuer de vivre dans sa famille avec son abuseur!

- Le délais de prescription pour engager une procédure pénale:
Les délais de prescription sont immédiatement applicables aux infractions commises avant l'entrée en vigueur de la loi, dès lors que le prescription n'est pas encore acquise (articles 50 de la loi du 10/07/1989)

Les délais de prescription sont régis par des lois:
- loi du 01/07/1989 crime par personne ayant autorité = 10 ans après la majorité
- loi du 04/02/1995 délit par personne ayant autorité = 3 ans après la majorité
- loi du 17/06/1998 crime et délit sur moins e 15 ans (222-30 & 227-26) = 10 ans après la majorité
- loi du 17/06/1998 délit = 3 ans après la majorité
- loi du 09/03/2004 crime et délit 222-30 & 227-26 = 20 ans après la majorité
- loi du 09/03/2004 délit = 10 ans après la majorité

passé ce délai, la victime ne peut plus entamer de poursuite pénale contre son (ses) agresseur(s)

ce laps de temps est trop court: de multiples facteur (dépendance psychologique et financière à la famille, résistance psychique, amnésie, déni), enferment la victime dans le silence. La prise de conscience de la réalité des faits ne parvient que plus tardivement.

Ce travail mobilise une dépense d'énergie épuisante et douloureuse. C'est le fruit d'une longue maturation psychologique et d'un grand courage. Cela peut prendre plusieurs années. Malheureusement, le désir d'être reconnu(e) en tant que victime par la justice et par la société, peut être entravé par le délai de cette prescription.

Néanmoins, si les faits sont reconnus, il est possible d'engager un assignation civile pour tenter d'obtenir des dommages et intérêts. Le délais de prescription est de trente ans après les faits ou après aggravation de l'état de la victime. L'assignation civile est aussi souvent moins traumatisante que le pénale car il n'y a pas de confrontation avec l'abuseur.

sources: www.sos-inceste-pour-revivre.org

L'inceste

Définition:
La définition usuelle:
"Union illicite entre parents à un degré pour lequel le mariage est interdit" (définition du Petit Larousse).

L'inceste et la loi française:
Dans la législation française, l'inceste n'est pas nommé. Le code pénal le classifie comme viol ou comme agression sexuelle, avec circonstance aggravantes puisque commis par ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute personne ayant autorité.

notre définition :
L'inceste est une relation a caractère sexuel entre des membres d'une même famille: père/fille, père/fils, mère/fils, mère/fille, frère/soeur, oncle, tante, grands-parents... ou toute personne ayant autorité sur l'enfant: beau-père, belle-mère ou concubin, concubine...
Il s'agit d'attouchement et/ou d'actes de pénétration sexuelle (vaginale, anale, buccale) par organe sexuel, doigts, ou au moyen d'un objet.

L'inceste a plusieurs visage. Son expression peut prendre plusieurs formes:
- il peut survenir brutalement
- il peut être aussi une relation faite de caresses et de séduction qui s'installe et s'immisce peu à peu, emprisonnant la victime: une relation sans violence physique mais dans une violence psychique extrême.

L'inceste est interdit:
La prohibition de l'inceste est une institution à caractère universel. Elle se retrouve dans toutes les sociétés. "Cette prohibition, tout comme celle du meurtre, fonde et structure l'organisation sociale, le processus d'humanisation et d'individualisation, c'est-à-dire la naissance du sujet humain." Laure razon (1996) énigme de l'inceste, du fantasme à la réalité.
La convention internationale des droits de l'enfant, ratifiée en France le 09 septembre 1990 affirme qu'il n'y a jamais consentement de l'enfant.

Pourtant l'inceste existe.
Il y a quelques années encore, tout le monde pensait que les victimes d'inceste était essentiellement des adolescentes. A force d'être confrontés à la réalité quotidienne, il nous a fallu admettre que des enfants (filles ou garçons) très jeunes, voire bébés, étaient abusés.

Nous devons accepter que le monde ne soit pas aussi beau et bon que nous le souhaitons l'imaginer.

Admettre la réalité, aussi dure soit-elle,
c'est la condition du changement!

L'inceste, une histoire familiale:
L'inceste est a priori perçue comme un lieu idéal qui offre tendresse, affection et sécurité pour tous ses membres. Et le plus souvent la famille où se commet l'inceste offre aux yeux de la société l'apparence d'une famille harmonieuse et stable. En réalité, s'y dissimulent des secrets qui taisent violences familiales et dysfonctionnements.

Dans une famille où se comment l'inceste, il règne:
- L'abus de confiance
- L'abus de pouvoir
- L'abus sexuel

La personnalité manipulatrice de l'abuseur et parfois la complicité plus ou moins consciente de l'entourage, contribuent à offrir à l'extérieur une image sans faille.

L'inceste existe dans tout type de famille: il n'est pas lié aux conditions socio-économiques, ni au niveau intellectuel, ni aux convictions religieuses, politiques ou philosophiques de la famille. De même l'abuseur peut être aussi bien une femme qu'un homme.

"L'inceste met en cause la personnalité du père, de la mère, leur histoire d'enfant et celle de leur couple. Les interactions avec leurs enfants et eux mêmes permettent de comprendre qu'il s'agit bien d'un symptôme, qui est l'expression d'une confusion et d'un malaise profond qui touche tous les membres de la famille." M. Rouyer, M. Drouet (1986) l'enfant violenté, des mauvais traitement de l'inceste.

L'inceste, une souffrance tabou:
L'inceste est une irruption des fantasme d'un adulte dans le réalité de l'enfant.

Dans le secret familial, l'enfant abusé vit un profond traumatisme tant physique que psychique:
L'enfant abusé, est comme toute victime de violence, sous l'emprise de son abuseur, tiraillé entre l'amour qu'il éprouve pour les siens et ce que l'on lui fait subir, la culpabilité l'enferme dans une situation vécue comme sans issue, la confusion des rôles, des fonctions et des places de chacun est telle qu'elle génère chez la victime une souffrance indescriptible.

Il n'y a JAMAIS d'inceste heureux.

Les symptômes post-traumatiques:
A court, moyen et long terme, la victime d'inceste peut présenter des symptômes post-traumatiques.

Ils sont corrélatifs à de facteurs: l'âge, la maturité physique et psychologique de la victime, le climat familial avant et après les révélations, la durée de l'abus...

En voici un bref récapitulatif :

A court et a moyen terme:
1) troubles somatiques:
Perte de l'intégrité corporelle, plainte psychosomatiques ( malaise, crise d'étouffement, vertiges, arrêt des règles, dermatose pas lésions de grattage...)
Troubles sphinctériens: énurésies, encoprésie
Trouble de la continuité alimentaire: boulimie, anorexie vomissement...
Troubles du sommeil: anxiété au coucher et/ou a l'endormissement, réapparition de rituels du coucher, cauchemars, réveils nocturnes, fatigue...
Tentatives de suicide

2) Troubles des fonctions intellectuelles et de la créativité:
Désintérêt voire absence de jeux
difficultés scolaires soudaines notamment dans l'apprentissage de la lecture et l'écriture. Ou a l'inverse, l'investissement scolaire intense
dessins stéréotypés

3) Troubles comportementaux:
Difficultés d'adaptation, apathie, état d'allure confuse, phobie névrotiques: peur du noir, peur de la solitude...
Méfiance, agressivité envers l'adulte, signes dépressifs, anxiété, dévalorisation de sa propre image et perte de l'estime de soi
culpabilité, honte
sexualisation en décalage par rapport a son âge

A long termes:
Dépression, anxiété pathologique
Comportement suicidaires
Phobies
Conduites à risques: délinquance, errance, marginalisation, prostitution, poly toxicomanies
Diminution voire perte de l'estime de soi
Blocage sexuel, sexualité perturbée
Troubles alimentaire
Impossibilité de dire "NON".

sources: www.sos-inceste-pour-revivre.org

L'inceste de calinesse
Vidéo envoyée par calinesse

lutter contre l'inceste

L'inceste et ses conséquences
Vidéo envoyée par quistador

Clip décrivant quelques conséquences de l'inceste.

Juin 1981 ma naissance

Mais parents sont 2 ouvriers gagnant un peu plus que le SMIC. ils ont acheté leur maison. Mon père est le seul à avoir le permis, ma mère est très dépendante de lui.

Février 1987, naissance de ma petite soeur, j'ai 6 ans.

j'ai une scolarité normale, j'apprends bien a l'école, je ne redouble pas. Je pars en vacance chaque année avec mes parents.

1995 mon père a un accident de travail, qui l'immobilise quelques temps a la maison. Ma mère passe son permis et l'obtient a l'âge de 40 ans. Dans ses année là, le couple de mes parents ne va pas très bien.

Moi en 1995, j'ai déjà perdu mon grand père ainsi que ma grand mère maternelle. je suis en quatrième donc au collège. C'est a partir de se moment là, de cette année là que ma vie bascule, que je perd mon innocence.
Mon père, un adulte, a profité de ma faiblesse, de l'affection que je lui porté, de ma vulnérabilités, pour m'a attouché sexuellement.
Il va le faire pendant quelques année, a l'insu de tous. Me répétant de ne rien dire, ni a ma mère, ni a d'autre personne.
Et moi bêtement je l'ai écouté, je me suis laisser faire, et pour peu que je dise non, il insistait pour arriver a ses fins.
Il m'a même acheté, il me donner de l'argent, oui j'ai été sa petite pute.
Une partie de moi, pendant un petit temps, a préféré le laisser faire pour une raison simple : n'ayant ni le courage de le dire a mon entourage plus ou moins proche, ni de téléphoner au 119, je souhaitais protéger ma soeur en me laissant faire.
Plus tard je lui ai demandé pourquoi il me le faisais à moi et pas à ma soeur, il m'a simplement répondu s'est parce que ta soeur ira tout raconté a maman. (Voici un homme qui a du courage et du cran).

Me voici aujourd'hui a l'âge de 27 ans, je m'appelle Aline et j'ai dénoncé mon père. J'ai osez porter plainte et révélé à tout le monde se qu'il m'a fais et qui il est vraiment.
Si aujourd'hui je crée se blog s'est pour dénoncé ses abus trop souvent tabou et pour que nous puissions nous aider les uns les autres pour nous reconstruire et aller de l'avant.

J'ai réussi à le dire à mes proches et j'en suis fière.
De se fait, j'ai apprit qu'autour de moi il y avait beaucoup de lâche, beaucoup de personne à qui on ne peu pas faire confiance, sur qui on ne peu pas compté, et qui on peur des on dit que...

- Le première personne à qui j'en ai parler est mon meilleur ami, il m'a écouté, il m'a cru et me soutient dans toute mes démarches.

- Puis j'en ai parlé a ma mère, qui est encore marié à mon père. Elle m'a écouté puis en a parlé avec mon père. Il n'a pas nier. Il lui a dit que je l'avais provoqué, que je le cherché, que je ne demandé pas mieux. Donc de se faire, elle a décidé de soutenir se pervers, de continuer sa vie somme si de rien, mais à moi elle a su me reprocher de ne pas en avoir parlé avant, comme s'il n'y avait que mon silence en faute.

Donc me voici sans père, ni mère, je ne veut ni d'un pervers, ni d'une mère lâche sans courage qui le soutient et qui crois que la vie peu continuer somme s'il ne s'était rien passé de grave. Car tout le monde est vivant et que personne n'est blessé physiquement. Mais que fait-elle des blessures et séquelles psychologique? n'en tient elle pas compte!
Comment pardonnée à une mère sa lâchetés, son manque de courage? Je ne cherche pas, je préfère faire des projets ou je l'inclus pas, ni dans ma vie familiale, ni dans aucune relation. J'ai fais des choix qu'elle devra accepter. Ne jamais voir ses futurs petits enfants. Si jamais la loi m'y oblige, il l'appelleront ni grand mère, ni mamy, ni mémé, mais tout simplement par son prénom Rolande.
Mon père il ne lui sera accordé aucune visite, même si la loi ma l'oblige. Je préférais déménagé dans un autre pays, une autre région. Il m'est inconcevable de le revoir, et qu'il soit en contact avec des enfants surtout les miens. Se droit il la perdu en posant ses mains sur moi.
Mais sur se fais, on ma rassurer, du fais que j'ai porté plainte la lois risque de ne pas de lui laisser se droit.

- puis il y a eu ma Marraine elle m'a écouté, a voulu comprendre, elle en a parlé avec mes parents. A son grand étonnement ma mère défendais avec bec et ongles son mari. Depuis elle n'a plus de nouvelle de ma mère un de ses grande amie, son erreur s'il on veut m'avoir soutenu. Elle n'en revient toujours pas.

- Mais la surprise ne s'arrête pas là. J'en ai parlé a mes oncles paternel pour espérer avoir un soutient et les prévenir, ils ont d'abord essayer de lui trouver des excuses. Avait il bu? ...   Puis quand j'ai commencé a parlé que j'allais sûrement porté plainte, on m'a fait comprendre que le quand diras ton, serais gênant, qu'il valait mieux gardé ça pour nous. Mais que croit ils eux aussi que sa se règle en fermant la porte?

- Du coté maternelle la surprise n'en était pas moins grande. Après qu'elle ai parlé à mes parents, une tante m'a reproché que pendant mon enfance j'étais proche de mon père, qu'ados j'allais me faire bronzé en maillot de bain dans le jardin, j'en oublie tellement leurs critiques étais stupide et déplacé.

- Bien entendu j'en ai parlé a ma soeur. Il ne la pas touché et j'en suis contente. Elle me soutient, elle n'est pas encore assez libre pour pouvoir partir de là bas, mais elle se méfie. Elle aura à faire ses choix plus tard. Je lui laisse le temps de grandir, de mûrir, de se faire une opinion. Elle s'en veut déjà assez de n'avoir rien vu , elle qui a 6 ans de moins que moi.

Je sais aujourd'hui que je n'ai plus de famille, se qui n'est pas évident a accepter mais il le faut bien.

Je porte aujourd'hui les séquelles des attouchement fais par mon père. mais je peut dire que porté plainte ma libéré d'un grand poids. Le plus dure était de pénétré dans le commissariat et de dire pourquoi je venais. Cela a été une grande étape en sortant je me sentais soulagé, libéré.

Je sais que je ne suis qu'au début d'une longue marche vers ma reconstruction mais je me bats tout les jours pour trouver le courage d'aller de l'avant.